La chirurgie au laser est une intervention plutôt récente qui emploie la lumière (laser) de haute intensité pour traiter certains types de cancer et d’état précancéreux. Le mot laser signifie « amplification de la lumière par émission stimulée de radiations ». On y a recours dans les cas suivants :
détruire les cellules cancéreuses
enlever une tumeur située à la surface d’un organe ou près d’un organe
surtout soulager les symptômes causés par la tumeur
saignement
douleur
essoufflement
blocages
La chirurgie au laser est une intervention plutôt récente qui emploie la lumière (laser) de haute intensité pour traiter certains types de cancer et d’état précancéreux. Le mot laser signifie « amplification de la lumière par émission stimulée de radiations ». On y a recours dans les cas suivants :
détruire les cellules cancéreuses
enlever une tumeur située à la surface d’un organe ou près d’un organe
surtout soulager les symptômes causés par la tumeur
saignement
douleur
essoufflement
blocages
On peut utiliser le laser avec des tubes étroits, flexibles ou rigides, appelés endoscopes, afin d’accéder à des endroits difficiles à atteindre. Il est également possible de les employer avec des agents chimiques sensibles à la lumière (agents photosensibilisants) afin de détruire les cellules cancéreuses (thérapie photodynamique).
On peut procéder à divers examens avant la chirurgie au laser, selon la région traitée. Il est possible qu’une personne doive se préparer à l’intervention de la même façon que pour une chirurgie classique. Puisque la chirurgie au laser est moins effractive que la chirurgie classique, il y a habituellement moins de douleur et de saignements et la durée de la convalescence et du séjour à l’hôpital est plus courte.
On emploie différents types de laser pour traiter le cancer. La chirurgie au laser est souvent associée à d’autres traitements comme la chirurgie classique, la chimiothérapie et la radiothérapie. Une tumeur qui se développe à nouveau et qui recommence à causer des problèmes peut être encore traitée par chirurgie au laser.
http://www.pnas.org/content/109/38/E2508.abstract
des chercheurs de l’Université de Sherbrooke ont démontré la possibilité de traiter certains types de cancer par une nouvelle technique basée sur l’utilisation de radiation laser infrarouge qui donne une précision inégalée. Cette nouvelle approche brevetée permet d’optimiser le dépôt de dose de radiation dans la tumeur et constitue une alternative au traitement du cancer par radiothérapie conventionnelle.
Cette étude a été menée par l’équipe de Daniel Houde, professeur au Département de médecine nucléaire et radiobiologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, et chercheur au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.
Sans précédent dans l’histoire de la radiothérapie, la nouvelle technique développée à Sherbrooke repose sur l’émission d’une lumière infrarouge pulsée à haute intensité — des lasers femtosecondes. Une fois à l’intérieur du corps, il serait possible de cibler avec une précision inégalée la tumeur à traiter.
Questions à poser sur la chirurgie au laser
Voici des questions que vous pouvez poser aux membres de l’équipe de soins de santé au sujet de la chirurgie au laser. Choisissez celles qui s’appliquent à votre cas ou à celui de votre enfant et ajoutez-y vos propres questions. Il peut être utile d’apporter cette liste lors de votre prochain rendez-vous chez le médecin afin d’y écrire les réponses.
Qu’est-ce que la chirurgie au laser?
Quels sont les avantages et les risques de la chirurgie au laser?
Quand la chirurgie au laser sera-t-elle pratiquée? Y a-t-il une liste d’attente?
Quel type de chirurgie au laser sera pratiqué?
Comment la chirurgie au laser est-elle pratiquée? À quelle fréquence? Pendant combien de temps?
À quel endroit la chirurgie au laser sera-t-elle pratiquée?
Est-il nécessaire d’être hospitalisé pour une chirurgie au laser? Si oui, pendant combien de temps?
Est-ce possible d’être accompagné d’un aidant (conjoint, parent ou ami par exemple) lors de la chirurgie au laser?
Quelles sont les chances que le traitement soit efficace? Quand le saurons-nous?
Une préparation est-elle nécessaire avant la chirurgie au laser?
Est-ce que d’autres traitements (comme la thérapie photodynamique) seront administrés en même temps?
L’immunisation ou la vaccination est-elle nécessaire avant la chirurgie au laser?
Quels sont les effets secondaires possibles de la chirurgie au laser? Quand pourraient-ils apparaître? En général, combien de temps durent-ils?
Quels effets secondaires dois-je signaler immédiatement? Qui dois-je appeler?
Que peut-on faire pour soulager les effets secondaires?
Un régime alimentaire spécial sera-t-il nécessaire?
Y a-t-il des choses particulières à faire ou à ne pas faire avant ou après la chirurgie au laser?
La chirurgie au laser affectera-t-elle les activités habituelles? Si c’est le cas, pendant combien de temps?
D’autres traitements seront-ils nécessaires après la chirurgie au laser? Si oui, de quel type s’agit-il?
À quelle fréquence les visites de suivi sont-elles prévues? Qui est responsable du suivi après la chirurgie au laser?
http://www.pnas.org/content/109/38/E2508.abstract
Angers : Des fibres Laser contre le cancer de… par ANGERS7
Laser prostate : principes et présentation du matériel
Partie I. La théorie
Abdel-Rahmène Azzouzi,
Service urologie, Centre hospitalier universitaire d’Angers, Angers.
Progrès FMC, 2009, 19, 1, 23-28
Question d’actualité
Résumé
L’utilisation du laser dans le traitement de l’HBP n’est pas une technique nouvelle. Au milieu des années 1990 déjà, cette technologie avait été l’objet d’un certain intérêt qui n’avait pas abouti probablement par manque de maturité technologique. Depuis peu, un certain regain pour l’utilisation du laser dans l’HBP est de nouveau ressenti par la communauté urologique ayant motivé le choix du thème traité en 2007 par le CTMH. Dans cette première partie, nous traiterons tout particulièrement de la théorie concernant le fonctionnement des différents dispositifs médicaux disponibles sur le marché français. Dans une seconde partie l’aspect pratique de ces dispositifs sera abordé. Il est à noter que les sources principales d’information ayant permis de rédiger ce chapitre sont les fabriquants de matériel eux-mêmes.
Définition du laser
Le terme laser est l’acronyme de « light amplification by stimulated emission of radiation » (amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement). Dans la pratique, un laser est un pinceau étroit de lumière cohérente monochromatique. Ce rayonnement lumineux est émis lorsque les électrons excités libèrent leur trop-plein d’énergie sous forme de photons. Schématiquement, un laser est constitué d’un milieu laser contenu entre deux miroirs. Les électrons en présence dans le milieu laser sont excités par une source lumineuse puissante telle que celle d’une lampe à arc. Ces électrons excités relâchent une partie de leur énergie sous forme de photons et retournent à leur état normal (moins excité). La majeure partie de l’énergie lumineuse émise par ces électrons excités est enfermée dans une cavité laser spéciale et se réfléchit d’un miroir à l’autre. L’émission lumineuse est d’autant stimulée et amplifiée que la lumière ne cesse de passer devant les électrons excités. Un des miroirs est semi-transparent et laisse passer une partie du rayonnement, créant ainsi le faisceau laser. D’où l’expression « light amplification by stimulated emission of radiation » (amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement) qui a donné l’acronyme laser. Le rayonnement produit par le milieu laser varie en fonction du milieu et peut être visible, infrarouge ou ultraviolet(figure 1).
Figure 1 : Illustration du spectre d’énergie électromagnétique couvrant toutes les longueurs d’onde et toutes les fréquences de rayonnement.
L’interaction laser tissu dépend des paramètres suivants :
• la structure tissulaire
• la longueur d’ondes
• les réglages puissance/énergie
• le mode laser : ondes pulsées vs. continues
• la technique d’utilisation.
Ainsi la figure 2 détaille les différentes longueurs d’ondes utilisées et leurs coefficients d’absorption de la mélanine, de l’eau et de l’oxyhémoglobine respectivement.
Figure 2 : Spectre électromagnétique et courbes des coefficients d’absorption.