Les lasers médicaux et chirurgicaux sont utilisés de plus en plus, et ont pour but d’améliorer, de traiter des pathologies diverses, en vasculaire et angiologie, dermatologie, urologie, ophtalmologie, et oncologie, et même pulmonaire, gynécologie, en maxillo-faciale et orthodontie
Ils sont largement utilises dans le milieu de la chirurgie esthétique et médecine esthétiques
Au fil des époques et des cultures, les femmes et les hommes ont toujours manifesté le désir d’être beaux. Déjà dans l’Antiquité, les Égyptiens faisaient grand usage de produits cosmétiques comme des huiles pour hydrater et assouplir la peau et des pigments extraits du fer, du chrome et du plomb pour la colorer. L’image corporelle reste encore une préoccupation très présente dans notre société, et son importance grandissante constitue l’élément moteur du marché de l’esthétisme, qui offre des services diversifiés
Le milieu médical n’a pas échappé à cet engouement, puisqu’on a fait de la chirurgie esthétique une spécialité et que les aspects esthétiques influent sur les modalités thérapeutiques de plusieurs disciplines médicales (par exemple la dermatologie, l’ophtalmologie et la chirurgie dentaire). Ces spécialistes ont recours à diverses technologies destinées à faciliter la reconstruction du corps, comme les injections, les implants, les lasers, etc.
Certaines des techniques utilisées dans la pratique médicale migrent vers le milieu des services de soins personnels en raison de leur facilité d’application, sans que la
Frontière entre ces services et les soins médicaux soit bien définie. Ce flou est accentué par la disponibilité des technologies de forte puissance et le fait que leur usage parDes personnes n’ayant pas de formation médicale est socialement acceptable, par l’imprécision et la variabilité des définitions des activités réservées à la pratique médicale et par l’émergence de centres hybrides tels que les spas médicaux et les cliniques de repos
Lorsque des professionnels, des techniciens ou d’autres types de personnel utilisent à des fins esthétiques des technologies puissantes, comme les lasers de classe 3b et 4 et la lumière intense pulsée (LIP), on peut se demander si leur formation et les mécanismes de contrôle de leur pratique sont adéquats. C’est dans ce contexte général que se situe la présente évaluation
Sécurité laser en milieu médical et chirurgical
PRÉSENTATION DES FORMATIONS SÉCURITÉ LASER
Formation lasers médicaux est enregistrée en tant qu’organisme de formation professionnelle et est reconnu expert dans le domaine des lasers par un grand nombre de sociétés, laboratoires de recherche ou d’institutions internationales
Les formations sécurité laser sont réparties selon 3 niveaux principaux, qui peuvent être adaptés en fonctions des besoins :
Niveau 1 : Personnel occasionnellement exposé au risque laser en milieu médical et chirurgical
Niveau 2 : Personnel exposé au risque laser en milieu médical et chirurgical
Niveau 3 : Personne compétente – Responsable sécurité laser en milieu médical et chirurgical
Les formations sécurité laser répondent aux exigences des normes internationales et du code du travail.
Décret N°2010-750 du 02 juillet 2010
Norme EN 60825 – 1
Norme CEI 60825 – 8
Norme EN 60601 – 2 – 22
Norme EN 60825 – 14
Normes EN 207 & EN 208
Ces actions de formations sont rendues obligatoires par l’application des articles :
R.4452-3, R. 4452-19 & R.4452-21 du Code du Travail.
ANSI Z136 aux États-Unis
Moyens pédagogiques :
Locaux : Salle et workshop
Supports stagiaires : Manuels
Supports formateur : Matériel informatique – Vidéo – Maquettes
Lieu : Intra ou inter cliniques ou hôpitaux
Évaluation du stage et validation des acquis :
Par les stagiaires et l’organisme de formation (Attestation et / ou diplôme)
Fiche de présentation des formations lasers médicaux en milieu médical et chirurgical
La nouvelle norme
Selon la puissance et la longueur d’onde d’émission du laser, celui-ci peut représenter un réel danger pour la vue et provoquer des brûlures irréparables de la rétine. Pour des questions de sécurité, la législation française interdit l’utilisation de lasers de classe supérieure à 2 en dehors d’une liste d’usages spécifiques autorisés14,15.
La nouvelle norme :
Classe 1 : lasers sans danger, à condition de les utiliser dans leurs conditions raisonnables prévisibles (exemples : imprimantes, lecteurs de CD-ROM et lecteurs de DVD).
Classe 1M : lasers dont la vision directe dans le faisceau, notamment à l’aide d’instrument optiques, peut être dangereuse.
Classe 2 : lasers qui émettent un rayonnement visible dans la gamme de longueur de 400 à 700 nm. La protection de l’œil est normalement assurée par les réflexes de défense comprenant le réflexe palpébral, clignement de la paupière (par exemple, des lecteurs de code-barres).
Classe 2M : lasers qui émettent un rayonnement visible dans la gamme de longueur de 400 à 700 nm. Lasers dont la vision directe dans le faisceau, notamment à l’aide d’instrument optiques, peut être dangereuse (exemples : loupes et télescopes).
Classe 3A : lasers dont l’exposition directe dépasse l’EMP (Exposition Maximale Permise) pour l’œil, mais dont le niveau d’émission est limité à cinq fois la LEA (Limite d’Émission Accessible) des classes 1 et 2.
Classe 3B : laser dont la vision directe du faisceau est toujours dangereuse. La vision de réflexions diffuses est normalement sans danger.
Classe 4 : lasers qui sont aussi capables de produire des réflexions diffuses dangereuses. Ils peuvent causer des dommages sur la peau et peuvent également constituer un danger d’incendie. Leur utilisation requiert des précautions extrêmes.
Les classes ont été déterminées en fonction des lésions que peut provoquer un laser, elles varient en fonction de la fréquence du laser, les lasers infrarouge (IR) et ultraviolet (UV) étant bien plus dangereux que le laser visible. Dans le domaine visible, pour un laser continu, les classes sont :
Classe 1 : jusqu’à 0,39 µW.
Classe 2 : de 0,39 µW à 1 mW.
Classe 3A : de 1 à 5 mW.
Classe 3B : de 5 à 500 mW.
Classe 4 : au-delà de 500 mW.
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